La première :
les crayons de couleurs.
La douceur des couleurs
anime ma main
qui caresse sans cesse
le papier.
Cette technique
est la plus longue à réaliser,
de par la petite surface
déposée par la mine.
Des centaines et des centaines
de coups de crayons
sont indispensables
pour couvrir
correctement le papier.
Les crayons de couleur
sont fabriqués
avec un mélange de pigments
et d’argile liés avec de la gomme.
Ils sont ensuite trempés
dans de la cire,
puis compressés en baguettes
et gainés de bois.
La deuxième : l’acrylique.
Son adhérence
sur tous les supports
et sa transparence
en font ma technique préférée.
C’est la liberté !
L’acrylique
est une technique très utilisée
en raison de sa polyvalence.
On peut l’appliquer directement
ou la mélanger à l’eau.
La troisième : les pastels gras
ou craies grasses.
Ils se rapprochent
de la peinture à l’huile.
Je fais « glisser »
les couleurs entre elles
en coulant de l’huile de cuisine.
Quand je superpose
plusieurs couches,
je pratique la technique
dite du « sgraffite »
qui consiste à « gratter »
une couche pour faire apparaître celle se trouvant dessous.
Les pastels gras ou à l’huile,
ou encore craies grasses,
se composent
de pigments naturels mélangés
avec de la graisse animale.
Ils étaient très appréciés
par Watteau et Fragonard.
Le mot «pastel»
vient du latin pasta
qui signifie «pâte».
La quatrième : la gouache.
Couvrante et opaque,
elle ne sèche pas trop vite.
J’aime bien la travailler
sur des supports
autres que du papier.
La gouache est une variété
de détrempe à base d’eau.
Certains artistes l’emploient
pour apporter des rehauts
aux aquarelles.
Elle est très appréciée
des graphistes
et des peintres animaliers.
Le mot «gouache»
vient de l’italien guazzo
qui signifie «mouillé».
La cinquième : l’aquarelle.
Je l’utilise pour sa transparence
et pour les nombreuses nuances
que j’obtiens avec elle.
L’aquarelle est constituée
de pigments très finement broyés et liés avec de la gomme arabique.
Ceci permet ainsi
leur dilution à l’eau, donnant
de beaux lavis transparents.
C’est l’émotion et l’envie
de la transmettre
qui sont toujours à l’origine
des oeuvres de Nadège.
Une fois l’émotion
déclenchée,
lui vient la question
du support :
quel est celui
qui va transmettre
le message
le mieux possible ?
... le papier ? ... le bois ? ...
le tissus ? ... autre ?
Aucun support
n'arrête Nadège
pour s’exprimer.
Ensuite vient le choix
de la technique
qui sera adoptée
en fonction du support.